Trader les metaux en quelques clics
Si dans les années 1970, la majorité des investisseurs provenait des pays occidentaux, aujourd’hui, les consommateurs Asiatiques dominent le marché. Les temps changent, les acheteurs changent également. Même si la Chine a dépassé l’Inde depuis quelques années, ces deux pays dépensent toujours une proportion grandissante dans l’or malgré leurs revenus moyens.
Un changement de la donne
Le rallye de l’or a entraîné le changement de l’offre. Ce niveau record des cinq dernières années est dû à la vente de débris d’or de la filière de recyclage. Face à la crise financière, les gens ont vendu leur or pour lever des fonds en espèces. Autrement dit, l’or a vraiment tout d’une valeur refuge. Au cours des années 1980 et 1990, les banques centrales étaient les plus grands vendeurs lors de la baisse des cours. Les banques centrales occidentales ont ensuite décidé de remplacer l’or par des actifs plus productifs, comme l’euro, le dollar ou les obligations d’état. Toutefois, la crise financière a eu lieu et les banques centrales étaient contraintes d’acheter de l’or, la première fois c’était en 1965.
Le nouvel accord en vigueur pour 5 ans
Un nouvel accord signé en mai a été mis en place pour plafonner les liquidations annuelles afin d’éviter les ventes d’or endommageant les cours. Il a commencé samedi dernier et sera appliqué jusqu’en septembre 2019. Suite à cela, les pays européens ont à peine vendu 10% de leur limite convenue (serait-ce a cause de la hausse du taxe sur la vente d’or?). Ainsi, le nouvel accord s’est passé de fixer un plafond, ce qui laisse croire que les banques centrales envisagent des ventes massives dans le futur. En outre, le cas actuel rend la limite de 400 tonnes par an. Pourtant, les ventes effectuées lors des trois dernières années sont à moins de 18 tonnes seulement. La limite de vente serait donc inutile